Goron-Goron-Goron

goron-goron-goron KASAMA

Goron-Goron-Goron
2002

Installation pérenne céramique
Parc des Beaux-arts de la Préfecture d’Ibaragi
1300 x 1900 x 70 cm
Producteur : Kosho Ito
Photo : Shigeo Anzaï

L’origine du nom Goron-Goron-Goron vient d’une onomatopée japonaise qui retranscrit le son d’un élément rond en mouvement.

En 2002, j’ai installé 64 grands Goron-Goron-Goron sur une des pentes du Parc de la Préfecture d’Ibaragi au Japon. Les visiteurs ont pu s’approprier les cérqmiques « Gorons », s’asseoir dessus et les toucher. Le contact est très important puisqu’il permet de relier les visiteurs à la nature.

La céramique et l’argile sont pour moi des matériaux simples vecteurs de communication créant des liens entre les hommes et entre les sociétés.
Je privilégie la technique simple du colombin, ce processus de création est un moyen de communication entre l’argile et mes mains. Le dialogue qui naît, les énergies données et reçues, tous nous pouvons le partager. Malaxer la terre, la transformer, la laisser sécher et durcir avant, de nouveau, rajouter de l’eau pour lui redonner de la souplesse. Cette malléabilité liée aux éléments naturels le soleil, l’eau et le feu me fascine.
Les formes qui naissent, Goron-goron-goron, sont des éléments purs de communication en perpétuelle transformation et évolution. Mon travail est sans fin, les formes apparaissent pour mieux disparaître.

Akiko HOSHINA


Goron-Goron-Goron


Installation céramiques
Taille variable

Vues expositions

« Window dressing »
Desperado à Tokyo
2002

la Gallery Gen à Tokyo
2003

« Ohanami Goron »
Temple à Tokyo
2005

Photo : Shigeo Anzaï


Gorons en voyage

Vues expositions
La Galerie de
la Cité internationale des arts à Paris
2009

Exposition  » Voyage dans le sens « 
Maison du Japon à la Cité Internationale Universitaire de Paris
2015

Quand nous touchons un Goron d’Akiko,

sous nos doigts et dans nos mains nous sentons la terre tourner et avancer dans l’espace,

comme si notre corps lui-même s’allégeait brusquement pour partir avec la terre

et que l’égalité entre le poids du Goron d’Akiko et la pensée de notre tête nous faisait

si légers que nous pouvions nous envoler avec lui effleurant le bout de nos mains.

Jean-Luc Paran

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